16 mars 2015
La capacité et la liberté pour les entreprises agricoles du Québec d'acheter des terres sont depuis toujours un facteur fondamental de développement du secteur. Il s'agit d'un prérequis à l'amélioration de la situation économique des fermes familiales et de la qualité de vie des agriculteurs, tout comme à l'établissement de la relève agricole en agriculture.
C'est donc en soutien à l'ensemble des fermes familiales du Québec qui font la fierté de nos régions, et aux leaders de notre agriculture québécoise, que le Conseil des entrepreneurs agricoles (CEA) s'est exprimé aujourd'hui en défaveur d'une intervention réglementaire du gouvernement pour contrôler l'achat de terres agricoles dans le cadre de la commission parlementaire abordant le sujet de l'accaparement des terres au Québec.
Le CEA comprend mal l'insistance de l'Union des producteurs agricoles de réclamer l'imposition d'un plafond à l'achat de terre, ou toutes autres mesures de contrôle qui pénaliseront directement les agricultrices, les agriculteurs, l'agriculture et les régions du Québec.
« Travaillons à développer notre agriculture au lieu de vouloir la limiter. Fournissons un meilleur appui aux jeunes de la relève en examinant l'ensemble des programmes offerts. Mettons en place des outils pour permettre aux entreprises agricoles d'assurer leur croissance, d'occuper et de mettre en valeur les terres agricoles », souligne Jacques Cartier, président du CEA.
Le Conseil des entrepreneurs agricoles est persuadé que l'agriculture québécoise serait la grande perdante s'il fallait que l'État altère la liberté fondamentale de transiger des terres dont disposent les agriculteurs.
Il ne peut y avoir à la base de bonnes solutions à un faux problème !
Pour lire le mémoire déposé par le CEA le 16 mars 20115 à la CAPERN lors de l'audience «Mandat d'initiative - Analylse du phénomène d'accaparement des terres agricoles»: Conseil des entrepreneurs agricoles (PDF, 609)