26 avril 2016
SAINT-HYACINTHE, QC, le 26 avril 2016 - Les attentes et les visions de la relève agricole doivent conduire à des changements rapides et concrets. Il faut que notre cadre réglementaire et financier soit davantage respectueux des besoins des jeunes agriculteurs.
Le Conseil des entrepreneurs tient à souligner la justesse du rapport qui donne écho directement aux propos mentionnés par les jeunes agriculteurs québécois rencontrés. « Ce rapport, c'est leur rapport, c'est l'occasion de se reconnecter avec leur réalité ! Leurs messages ne peuvent être critiqués, ignorés ou balayés du revers de la main. Ce sont eux l'avenir de l'agriculture québécoise de demain ! », de souligner M. Jacques Cartier, président du Conseil des entrepreneurs agricoles.
S'établir en agriculture est bien entendu un enjeu complexe qui prend différentes réalités selon les régions et les types d'entreprises. Comme l'indique le rapport, la relève agricole au Québec est bien présente, motivée, formée, dynamique, et elle croit en l'avenir de l'agriculture. Le principal obstacle à l'établissement en agriculture découle plutôt d'enjeux de structure et de gouvernance.
Les jeunes rencontrés soulèvent des freins associés au Règlement sur le transfert des quotas laitiers ou encore aux problématiques d'accès au financement relevant des organismes gouvernementaux.
Aussi, au-delà des pistes de solutions soulevées, le Conseil des entrepreneurs agricoles retient du message des jeunes agriculteurs leur fort niveau d'insatisfaction envers l'Union des producteurs agricoles (UPA), sa culture, son fonctionnement et son contrôle exercé sur l'agriculture québécoise. L'UPA serait, selon eux, un obstacle bien réel et concret à l'établissement des jeunes et au développement de l'agriculture québécoise.
« Encore une fois, un rapport au Québec met en lumière la nécessité de modifier la Loi sur les producteurs agricoles. Cette fois-ci, il ne s'agit pas d'une interprétation mais bel et bien des propos tenus par de jeunes agriculteurs qui souhaitent contribuer au rayonnement agricole du Québec », de conclure M. Cartier.